Anya passionnée par l’écriture, instillait dans
Anya passionnée par l’écriture, instillait dans son château dans la pièce où elle se consacre à l’écriture. Assise à son bureau, à la lumière des bougies, d’un encrier et de sa plume, elle écrit l’histoire du roman que vous êtes en train de découvrir. Elle veut laisser une trace de sa propre histoire, d’une vampire, elle était redevenue humaine au moment d’un pacte qui devait se faire à la lune rouge et de ce monde de vampires et de loups-garous et d’humains. Elle avait remarqué qu’à chaque fois qu’elle écrivait, un corbeau était posé à une fenêtre et l’observait, . Elle avait bien compris que c’était Lycian, le loup-garou capable de se transformer en corbeau, son petit ami.
Anya, une silhouette diaphane dans la pénombre du château, se penchait sur son bureau. La lumière vacillante des bougies éclairait son visage pâle et son regard intense. Sa main, fine et élégante, caressait la plume d’oie qui dansait sur le parchemin. Chaque mot qu’elle écrivait était une pierre précieuse ajoutée à la mosaïque de son histoire, une histoire qu’elle souhaitait graver à jamais dans le cœur des lecteurs.
Anya, vampire renaissante, avait été humaine une fois, lors d’un pacte conclu à la lueur de la lune rouge. Ce pacte lui avait arraché l’immortalité, la plongeant dans un monde où le temps coulait inexorablement. Mais elle gardait précieusement le souvenir de son passé, de cette existence éternelle, de ce monde de vampires et de loups-garous, un monde qui l’avait vue évoluer, souffrir, aimer.
Alors, elle écrivait. Elle écrivait pour se remémorer, pour exorciser les fantômes du passé, pour donner un sens à son existence nouvelle. Elle écrivait pour laisser une trace, pour que le monde n’oublie jamais le destin des vampires, le combat des loups-garous, et l’amour qui pouvait naître dans un monde si différent du sien.
Pendant qu’Anya se perdait dans l’écriture, un corbeau se posait sur le rebord de la fenêtre, son regard noir scrutant la jeune femme. Anya le connaissait bien. Lycian, son bien-aimé, un loup-garou capable de se transformer en corbeau, veillait sur elle. Il savait qu’elle était vulnérable dans ses moments d’introspection, qu’elle s’ouvrait aux souvenirs et aux émotions qui l’habiteraient à jamais.
Chaque soir, il était là, observant sa bien-aimée, partageant ses pensées à travers ce regard intense qui disait plus que mille mots. Il la protégeait, la soutenait, l’aimait d’un amour indéfectible. Et Anya, dans son silence, lui répondait par la beauté de ses mots, par l’histoire qu’elle racontait, une histoire qui les liait à jamais, une histoire qui parlait de leur amour, d’un amour qui avait survécu aux guerres éternelles, à la magie et à la transformation.
La plume d’oie dansait sur le parchemin, gravant des mots qui allaient vivre longtemps après que la dernière flamme de la bougie se soit éteinte. Anya, la vampire renaissante, avait trouvé sa mission, sa raison d’être, dans les mots qui sortaient de son âme. Elle racontait l’histoire de son peuple, une histoire de ténèbres et de lumière, d’amour et de sacrifice. Et dans cette salle baignée de l’ombre du château, sous le regard attentif de Lycian, l’âme d’Anya prenait enfin son envol.
