Anya passionnée par l’écriture, instillait dans
Anya passionnée par l’écriture, instillait dans son château dans la pièce où elle se consacre à l’écriture. Assise à son bureau, à la lumière des bougies, d’un encrier et de sa plume, elle écrit l’histoire du roman que vous êtes en train de découvrir. Elle veut laisser une trace de sa propre histoire, d’une vampire, elle était redevenue humaine au moment d’un pacte qui devait se faire à la lune rouge et de ce monde de vampires et de loups-garous et d’humains.
La lune rouge, un disque de sang dans le ciel nocturne, baignait le château d’Anya d’une lumière étrange. Dans la tour sud, la pièce dédiée à l’écriture était un sanctuaire de silence. Anya, assise à son bureau massif, était entourée de parchemins jaunis, d’encriers chargés d’encre violette et de plumes d’oie taillées avec soin. Ses yeux, d’un bleu profond, étaient fixés sur le papier, son visage concentré, marqué par des traits fins et délicats, contrastant avec la robustesse de son corps de vampire.
Elle écrivait, ses mots dansant sur la page, formant une histoire qui n’appartenait qu’à elle. Un récit qui l’avait hantée depuis des siècles, un récit qui chantait l’histoire de son peuple, une tribu de vampires, et leur cohabitation précaire avec les loups-garous et les humains.
Anya, autrefois une vampire puissante, avait fait un pacte sous la lumière de cette même lune rouge. Un pacte qui l’avait transformée, la ramenant à son humanité perdue. Le sacrifice avait été douloureux, mais il lui avait offert une nouvelle vie, une chance de vivre le temps qui lui restait en tant que mortelle.
Son histoire était un témoignage de cette époque révolue, de la guerre éternelle entre vampires et loups-garous, de l’espoir illusoire de paix et de la recherche de l’équilibre. Elle racontait les histoires de ses frères et sœurs vampires, des âmes éternelles qui avaient enduré les siècles, leurs amours, leurs tragédies, leurs secrets. Elle écrivait de la belle et puissante Seraphina, la reine des vampires, et de son fils, le noble et impitoyable Lucian, qui l’avait suivie dans la guerre.
Elle racontait l’histoire de l’amour impossible entre une vampire et un loup-garou, un amour qui avait brisé les frontières du monde des ténèbres. Elle décrivait la douleur de la perte, le poids de l’éternité et le désir brûlant d’une vie normale, de la lumière du soleil et de la chaleur du cœur humain.
Avec chaque mot, Anya laissait derrière elle un héritage, un testament de son peuple et de son histoire. Un testament qui ne mourrait pas avec elle, mais qui survivrait à travers les pages de son récit, un témoignage de l’âme d’un vampire devenu humain.
Dans la pièce baignée de lumière rouge, Anya écrivait, son cœur battant au rythme de la lune, un cœur qui avait retrouvé sa chaleur, sa fragilité, et sa vie. Elle était humaine, mais son histoire était éternelle.
