Anya passionnée par l’écriture, instillait dans
Anya passionnée par l’écriture, instillait dans son château dans la pièce où elle se consacre à l’écriture. Assise à son bureau, à la lumière des bougies, d’un encrier et de sa plume, elle écrit l’histoire du roman que vous êtes en train de découvrir. Elle veut laisser une trace de sa propre histoire, d’une vampire, elle était redevenue humaine au moment d’un pacte qui devait se faire à la lune rouge et de ce monde de vampires et de loups-garous et d’humains.
Le vent hurlait contre les fenêtres du château, portant avec lui le parfum d’une nuit d’automne. La lune, un disque rouge sang, illuminait la pièce où Anya s’affairait. Sa silhouette, gracile et fine, se découpait contre le papier blanc de son bureau. La plume dans sa main, elle traçait des lettres serrées, nourrissant l’histoire qui naissait de son âme.
Anya n’était plus la vampire qu’elle avait été. Elle avait retrouvé son humanité, le prix d’un pacte scellé sous la lueur de la lune rouge, un pacte qui avait brisé les chaînes de la nuit et la ramenée à la lumière du jour. Son cœur battait à nouveau, chaud et vibrant. Mais les souvenirs de son passé, de ce monde de ténèbres, étaient gravés dans son esprit, des cicatrices indélébiles.
Le château, avec ses murs épais et ses couloirs sombres, était le témoin silencieux de son histoire. Chaque pièce résonnait d’un écho de son passé, une symphonie de murmures et de lamentations. Anya avait choisi cet endroit pour écrire, pour exorciser les démons qui hantaient ses nuits et les faire renaître dans une nouvelle forme, sur le papier.
Elle écrivait l’histoire de la vampire, de son existence éternelle et de sa soif inextinguible, de ses amours et de ses souffrances, de ses batailles contre les loups-garous et de sa quête impossible de la paix. C’était une histoire de ténèbres et de lumière, de désespoir et d’espoir, de mort et de vie.
Son stylo dansait sur le papier, s’arrêtant parfois pour laisser place à la réflexion. Elle regardait la lueur rouge de la lune, son reflet dans les yeux noirs d’un chat qui se frottait à ses jambes, puis elle reportait son attention sur les mots qui s’étalaient sur la page.
Anya voulait laisser une trace de sa propre histoire, non pas comme un conte de fées, mais comme une vérité crue, un reflet du monde qu’elle avait connu. Un monde où les frontières entre l’homme et la bête étaient floues, où la nuit recelait des dangers invisibles et où la lumière du jour n’apportait pas nécessairement le salut.
L’encre coulait sur le papier, se mélangeant aux larmes silencieuses qu’elle ne pouvait refouler. Chaque mot était une confession, un aveu de culpabilité, un cri de liberté. Elle écrivait pour se libérer des chaînes de son passé, pour se réconcilier avec son humanité et pour laisser le monde partager son histoire, une histoire qui n’avait jamais été racontée.
Anya, la vampire devenue humaine, nourrissait la flamme de la création avec les cendres de son passé. Sa plume était son arme, son récit, son bouclier. Elle écrivait pour se souvenir, pour se libérer et pour laisser une trace indélébile de son passage dans ce monde, un monde de vampires, de loups-garous et d’humains, où l’ombre et la lumière étaient éternellement liées.
