L’histoire du fille nomme Jianhua Yuanchao elle a
L’histoire du fille nomme Jianhua Yuanchao elle a 14 ans et sa mere Chiyoko Yuanchao elle a 34 ans qui doit survir la grande famine de chine en 1959 une mere qui donne tout pour que sa fille survie mais elle moura mais la fille restera en vie survivera et aura une meilleure vie il faut presenter les lieu l’epoque ou se deroulourent les evenements et ce que Jianhua fait la situation initiale est Jianhua chercher des medicaments vers six heure du matin
L’aube grise, à peine pointillée de rose, peignait le ciel au-dessus de la campagne chinoise dévastée. Il était six heures du matin, et Jianhua Yuanchao, 14 ans à peine, ses yeux cernés de fatigue et de faim, se faufilait entre les rizières squelettiques. L’année était 1959. La Grande Famine, cette ombre monstrueuse qui avait englouti le pays, serrait son étreinte glaciale autour d’elle et de sa mère, Chiyoko.
Le village de Xiaoli, autrefois verdoyant et animé, était maintenant un spectre, les maisons décrépites, les visages des survivants creusés par la malnutrition. Jianhua, le visage sale, le corps frêle, cherchait désespérément des remèdes pour sa mère, terrassée par la fièvre et la faiblesse. Chiyoko, 34 ans, était l’ombre d’elle-même, son corps amaigri à peine recouvert de haillons. Elle avait tout donné pour sa fille, divisant sa maigre ration, lui cédant la dernière bouchée de racine amère, la protégeant des regards affamés des autres.
Jianhua se rappelait les jours fastueux d’avant la famine, les rires de son père, maintenant disparu, les champs luxuriants, la table familiale, même si modeste, toujours remplie. Maintenant, chaque jour était une lutte acharnée pour survivre. Elle avait vu des voisins mourir, leurs corps maigres abandonnés dans les champs, sans sépulture digne.
Son espoir se résumait à quelques herbes, quelques feuilles, des remèdes de grand-mère transmis de génération en génération, des connaissances ancestrales qui devenaient sa seule arme face à la mort. Elle fouillait dans les champs arides, les mains blessées, le cœur lourd, à la recherche d’un brin de vie pour sa mère.
À midi, épuisée, Jianhua retourna à leur minuscule cabane, ramenant seulement quelques feuilles douteuses. Chiyoko, allongée sur une natte usée, la regardait avec des yeux éteints. La fièvre la consumait, sa respiration était faible, un râle déchirant qui brisait le cœur de Jianhua.
Les jours suivants furent un calvaire. Jianhua combattit la famine, le désespoir, la solitude, tout en prodiguant des soins à sa mère, chantant des chansons pour la réconforter, lui parlant d’un avenir meilleur, d’un avenir où elles ne mourraient pas de faim. Mais Chiyoko s’affaiblissait de jour en jour.
Un matin, le soleil se leva sur un village silencieux. Chiyoko n’était plus là. Jianhua, seule, se blottit contre le corps froid de sa mère, les larmes coulant sur son visage décharné. La douleur était immense, un gouffre noir qui menaçait de l’engloutir.
Mais dans le cœur de Jianhua, une étincelle de survie subsistait. La promesse qu’elle avait faite à sa mère, la vision d’un avenir meilleur, lui donnaient la force de continuer. Elle enterra sa mère avec amour, sous un soleil implacable, et jura de survivre, non seulement pour elle, mais aussi pour la mémoire de la femme qui avait tout sacrifié pour elle. La Grande Famine l’avait dépossédée de tout, sauf de sa volonté de vivre. Et c’est cette volonté qui lui permettrait de construire une vie meilleure, une vie qui honorerait le sacrifice ultime de sa mère.