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Le Chant des Rebelles
Le vent glacial sifflait à travers les ruelles sombres de la Cité de l’Obsidienne, balayant les feuilles mortes et les cris des marchands. L’air empestait le soufre et les effluves âcres du fumier qui s’amoncelait au pied des bâtiments décrépits. C’était là, dans les recoins les plus obscures de la cité, que vivait La Horde.
La Horde, c’était un groupe de jeunes rebelles, rejetés par la société et méprisés par la noblesse. Ils étaient menés par une fille nommée Anya, une guerrière aux cheveux ébènes et aux yeux d’acier, qui portait toujours un bandana taché de sang et un blouson de cuir clouté. Anya, malgré son jeune âge, inspirait un respect mêlé de crainte à ses compagnons. Elle avait un don, une magie brute qui coulait dans ses veines comme du sang, et qu’elle utilisait pour défier les puissants et se battre pour la liberté.
“On ne va pas rester les bras croisés, mes frères !”, hurlait Anya en brandissant son épée ornée de crânes. “Ils ont volé nos vies, nos rêves, notre avenir ! On va leur montrer ce que c’est que de se mesurer à la colère d’une Horde !”.
Les autres membres de la Horde, des orphelins et des exclus, hochaient la tête en signe d’accord. Il y avait Silas, le forgeron aux muscles saillants, capable de frapper un marteau avec une puissance démoniaque. Puis, il y avait Zoé, une jeune fille au regard perçant et agile comme un félin, dont les doigts pouvaient manipuler les éléments avec une finesse déconcertante. Enfin, il y avait Jérémie, le poète rebelle, dont les paroles incendiaires nourrissaient l’âme des rebelles.
Leur objectif était simple : renverser le tyrannique Duc Alaric, un maître manipulateur qui s’était emparé du pouvoir et assujetti la Cité de l’Obsidienne à sa volonté. Sa main de fer étouffait toute liberté, et les pauvres étaient réduits à la misère.
Un soir, tandis que la lune éclairait la cité de son pâle reflet, La Horde s’infiltra dans le palais du Duc Alaric. Ils avaient un plan audacieux : voler le Sceptre du Pouvoir, un artefact magique qui conférait à son porteur une puissance illimitée.
Zoé, grâce à sa magie élémentaire, créa un brouillard épais qui masqua leurs mouvements. Silas, avec sa force brute, défonça les portes du palais, ouvrant la voie à Anya. Jérémie, tenant une lyre dont les cordes vibraient d’une énergie magique, composa un chant de rebellion qui enflamma le cœur des soldats du Duc.
Anya, enfonçant sa lame dans le cœur du Duc Alaric, s’empara du Sceptre du Pouvoir. Les soldats, fascinés par la magie d’Anya et galvanisés par les paroles de Jérémie, se rangèrent à ses côtés.
La Cité de l’Obsidienne, libérée du joug d’Alaric, s’illumina de mille feux. La Horde, symbole d’espoir et de rebellion, devint le cœur battant de la ville, et Anya, la jeune guerrière au cœur indomptable, son héroïne.
Le chant des rebelles résonnait désormais sur les toits de la Cité de l’Obsidienne, un chant d’espoir, un chant de liberté. Et dans les yeux de tous, la flamme de la révolte brûlait plus forte que jamais.
