écris moi le chapitre 2 du livre. au moins 26 lig
écris moi le chapitre 2 du livre. au moins 26 lignes. il raconte le moment où Yuna, la jeune fille de 5ème, se fait harceler par deux garçons de 5ème, Tiago et Arthus. mais elle reste calme en repensant à son crush, Khalys.
Le couloir était un dédale bruyant et pressé. Yuna, serrant ses livres contre sa poitrine, navigait avec précaution entre les vagues d’élèves qui se dirigeaient vers la cour de récréation. Soudain, deux silhouettes imposantes se sont dressées devant elle, bloquant son passage.
C’étaient Tiago et Arthus, deux garçons de sa classe, connus pour leurs moqueries cruelles. Tiago, le plus grand, fit un geste menaçant en pointant du doigt ses chaussures, neuves et brillantes.
“Ouais, la princesse !” s’exclama-t-il avec un sourire narquois. “Tu crois vraiment que ça te donne un air classe avec tes pompes de barbie ?”
Arthus, plus petit et plus maigre, ricana en hochant la tête. “C’est quoi ce rose bonbon ? Tu dois avoir peur que les gens ne te remarquent pas !”
Les paroles d’Arthus étaient comme des piqûres d’aiguilles, mais Yuna refusa de céder à la colère. Elle se rappela alors de Khalys, le garçon du club de théâtre, qui avait un sourire timide et des yeux d’un bleu profond. Il lui avait lancé un regard pendant la récréation, un regard qui la faisait rougir et battre plus vite.
“Je les aime, mes chaussures,” répondit-elle d’une voix calme, regardant Tiago droit dans les yeux. “Et vous, vous êtes juste jaloux parce que vous n’avez pas le courage d’oser porter des couleurs.”
Tiago et Arthus, pris au dépourvu par sa réponse assurée, se regardèrent d’un air incrédule. Ils s’attendaient à une réaction de panique, des larmes, de la peur. Au lieu de cela, ils se sont retrouvés face à une jeune fille qui ne se laissait pas intimider.
“Pfff, tu crois qu’on est jaloux ?” se moqua Arthus, essayant de regagner son aplomb. “On s’en fiche, hein Tiago ? On préfère les couleurs qui font peur, comme le noir et le gris.”
Yuna sourit légèrement. “Oui, le noir et le gris, les couleurs de ceux qui n’ont pas de personnalité. Moi, je préfère la couleur de l’espoir, la couleur de la joie.”
Elle contourna les deux garçons en gardant son sourire serein et se dirigea vers la cour. Les paroles de Tiago et d’Arthus lui parvenaient encore, mais elles ne la touchaient plus. Elle avait trouvé sa force dans le souvenir du regard de Khalys, un regard qui lui rappelait qu’elle avait une valeur, qu’elle était capable de faire face à la cruauté du monde.
