Une mère et sa fille s’affrontent dans un combat
Une mère et sa fille s’affrontent dans un combat de lutte à mains nues
La Nuit du Loup
Le vent hurlait comme un loup affamé, fouettant les fenêtres de la vieille maison. À l’intérieur, la tension était encore plus palpable. Marie, la mère, avait les yeux noirs de colère, les poings serrés. Face à elle, sa fille, Camille, jeune femme au regard de braise, respirait profondément, prête au combat.
Ce n’était pas un simple conflit de génération. C’était une guerre silencieuse, menée depuis des années, une bataille pour la liberté, pour le respect, pour l’amour. Marie avait toujours voulu le meilleur pour sa fille, la protégeant du monde, la gardant dans l’ombre de son aile. Camille, en revanche, aspirait à s’envoler, à explorer le vaste ciel de ses rêves.
“Tu veux te battre ? Alors bats-toi !” hurla Marie, sa voix rauque.
Camille fit un geste rapide, attrapant le bras de sa mère. “Non, maman, je ne veux pas te faire de mal,” dit-elle, la voix douce mais ferme. “Je veux juste que tu me comprennes.”
“Comprendre ? Tu ne comprends pas toi-même !” rétorqua Marie, le ton sec. “Tu te laisses aveugler par ce garçon, cet aventurier sans avenir ! Tu vas ruiner ta vie !”
Camille se dégagea de l’emprise de sa mère, les yeux emplis de tristesse. “Tu ne le connais pas, maman. Il est… différent.”
“Différent ? C’est un voyou, une âme perdue, comme tous ces hommes qui te promettent le monde et te laissent seule ensuite !”
La colère monta en Camille. Elle ne supporterait plus cette injustice. Elle se leva, face à sa mère, les épaules droites, la mâchoire serrée.
“Je ne suis pas une enfant, maman !” dit-elle, la voix vibrante. “J’ai le droit de choisir mon chemin, de vivre ma vie comme je l’entends. Tu ne peux pas me dicter mon destin !”
Le ton de Camille était inébranlable. La tension dans la pièce était palpable, épaisse comme du brouillard. Marie fixa sa fille, le visage déformé par la colère et la douleur.
“Alors tu me défies ?!” rugit-elle.
“Non,” répondit Camille, la voix douce mais déterminée. “Je me défends.”
Une lueur de défi brilla dans les yeux de Marie. Elle prit une profonde inspiration, les muscles de son corps se tendaient.
“Si c’est ce que tu veux, alors combat-toi,” dit-elle, la voix rauque.
Camille s’approcha de sa mère, la regardant droit dans les yeux. Elle leva les mains, non pas pour frapper, mais pour protéger, pour signifier qu’elle ne voulait pas de violence.
“Maman,” dit-elle, la voix douce, “je ne veux pas te faire de mal. Je veux juste que tu me comprennes.”
Le silence retomba sur la pièce. Marie regarda sa fille, le visage marqué par la douleur et la confusion. Le vent hurlait toujours dehors, mais à l’intérieur, un autre son se faisait entendre, le son d’une mère qui commençait à comprendre, le son d’un amour qui se transformait, le son d’une nouvelle liberté qui se préparait à s’envoler.
