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Une cabane isolée dans les bois cache un sombre s

Author:unloginuser Time:2024/10/24 Read: 3632

Une cabane isolée dans les bois cache un sombre secret qui se réveille lorsqu’un groupe d’amis arrive pour une escapade d’un week-end.

Le vent sifflait à travers les pins imposants, leurs branches nues griffant le ciel gris. La cabane, isolée et silencieuse, se dressait comme un œil noir au milieu de cette forêt hostile. Elle promettait un refuge, un répit du tumulte de la ville, pour les quatre amis qui s’y dirigeaient: Sarah, la leader intrépide, David, le clown du groupe, Camille, l’intellectuelle silencieuse, et Julien, le romantique rêveur.

Ils étaient venus pour un week-end d’évasion, de rire et d’histoires au coin du feu. La cabane, héritée de la grand-mère de Sarah, semblait endormie, pleine d’un silence inquiétant. Une odeur de poussière et de bois humide flottait dans l’air, accompagnée d’une étrange sensation de présence.

La nuit tombait, apportant avec elle une obscurité épaisse. Les amis s’étaient installés autour du foyer, contant des histoires et se racontant des blagues. Mais l’ambiance était étrange, pesante. Chaque craquement du bois, chaque bruissement de feuille, résonnait comme un avertissement. Julien, qui s’était aventuré dehors pour chercher du bois, revint pâle, les yeux dilatés. “J’ai vu quelque chose…”, murmura-t-il, “une silhouette sombre qui a disparu dans les arbres.”

Le rire s’est éteint. L’incrédulité de Sarah s’est transformée en une peur sourde. Ils ont cherché des traces, des empreintes, mais il ne restait rien, seulement le silence épais qui semblait avaler leurs paroles.

La nuit a continué, un cauchemar éveillé. Des bruits inexpliqués, des ombres dansantes à la lueur vacillante du feu, la sensation d’être observés. Un froid glacial a envahi la cabane, pénétrant jusqu’aux os.

Camille, la plus rationnelle du groupe, a tenté de rassurer les autres. “C’est juste notre imagination, il fait froid, on est nerveux.” Mais une peur viscérale, primitive, a commencé à les envahir.

Au petit matin, Sarah a retrouvé une vieille boîte en bois dans le grenier. À l’intérieur, des objets hétéroclites, des photographies jaunies, un journal décoloré. Le journal racontait l’histoire d’un homme qui s’était réfugié dans cette cabane pour échapper à une maladie contagieuse. Il y avait mouru, seul et oublié.

La maladie, écrivait-il, était étrange, un mal qui se nourrissait de la peur, un mal qui se propageait par le silence. Et à la fin du journal, une phrase glaçante: “Le mal ne meurt jamais, il attend, il dort, jusqu’à ce que la peur le réveille.”

La peur, précisément, était ce qui les avait réveillés. Le silence, la solitude, le froid, tout cela nourrissait le mal qui sommeillait dans la cabane. Ils étaient devenus ses prisonniers, attrapés dans un jeu mortel où la peur était la seule arme et la mort la récompense.

Alors que le soleil se couchait une fois de plus, l’ombre de la forêt s’étendait, couvrant la cabane de son voile obscur. Les amis se tenaient serrés, les yeux rivés sur la porte, le cœur battant à tout rompre, attendant que le mal se réveille.