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Le village paisible, mais des disparitions d’enfa

Author:unloginuser Time:2024/10/24 Read: 5445

Le village paisible, mais des disparitions d’enfants d’ados avaient eu lieu. Qui ? Ou quoi ? avait emporté. Certains pensent à une fugue ou à une personne venue les enlever. Mais les enquêtes n’ont toujours rien donné, malgré les chiens pour aider. Rien, pas une trace, pas un vêtement perdu, le seul point commun, toutes disparues au même endroit au parc. Pour le moment, toujours des recherches en espérant élucider ce mystère…

Le village de Saint-Martin-des-Bois était un havre de paix, bercé par le chant des oiseaux et les murmures du ruisseau qui traversait la vallée. Les journées étaient paisibles, rythmées par les travaux des champs et les rires des enfants qui jouaient dans les jardins. Mais ce calme apparent cachait un secret sombre, un voile d’angoisse qui s’épaississait à chaque jour qui passait.

Depuis le début de l’été, trois adolescents avaient disparu sans laisser de trace. D’abord, il y avait eu Mélanie, 15 ans, une fille au regard vif et au sourire espiègle. Puis, ce fut au tour de Thomas, 16 ans, un garçon timide mais passionné de photographie. Enfin, la dernière disparition en date était celle de Clara, 17 ans, une jeune fille rêveuse et amoureuse de la nature.

Le point commun entre ces trois disparitions ? Elles avaient toutes eu lieu au même endroit, le parc municipal, un écrin de verdure au cœur du village, réputé pour son ambiance paisible et son air frais. Le parc, qui était autrefois un lieu de joie et de détente, était désormais empreint d’une tristesse palpable.

Les recherches s’étaient intensifiées, les gendarmes se relaient sans relâche, aidés par des chiens policiers qui reniflaient le sol avec acharnement. Des drones survolaient le secteur, scrutant chaque recoin du parc et des bois environnants. Mais aucun indice n’était trouvé. Les recherches étaient vaines, les vêtements perdus ou les traces de pas, comme effacés par une main invisible.

Les habitants du village, une communauté unie et soudée, étaient plongés dans un profond désarroi. Les rumeurs se propageaient comme une traînée de poudre, nourrissant la peur et la suspicion. Certains murmuraient que les adolescents s’étaient enfuis, las de la vie monotone du village. D’autres chuchotaient à propos d’un mystérieux kidnappeur, peut-être un membre de la communauté, se cachant derrière un masque de respectabilité.

La police interrogeait les familles, les amis et les connaissances des disparus, tentant de trouver un lien, un détail qui permettrait de les retrouver. Mais chaque piste se terminait par un cul-de-sac, chaque enquête restait sans réponse.

Un soir d’été, alors que le soleil se couchait sur Saint-Martin-des-Bois, laissant place à une douce lumière crépusculaire, une petite fille jouait sur les balançoires du parc. Elle était seule, absorbée par son jeu, ses yeux fixés sur les étoiles qui commençaient à scintiller dans le ciel.

Soudain, elle leva les yeux, une expression d’effroi se peignant sur son visage. Une silhouette obscure se tenait à l’entrée du parc, dissimulée par les arbres. Ses yeux brillaient d’une lueur étrange, et elle sentit une vague de terreur l’envahir.

La petite fille, paralysée par la peur, ne bougea pas. La silhouette s’approcha d’elle, ses pas silencieux comme la mort.

Elle leva la main, et la petite fille sentit un froid glacial la parcourir.

“N’aie pas peur, petite”, chuchota la silhouette, sa voix aussi douce que le vent qui sifflait dans les arbres. “Je ne vais pas te faire de mal.”

La petite fille ferma les yeux, serrant les poings. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l’impression de connaître cette voix, de l’avoir déjà entendue dans ses rêves.

Lorsque la petite fille rouvrit les yeux, la silhouette avait disparu. La balançoire se balançait doucement dans la brise, seule, et le parc était vide.

Le mystère des disparitions restait entier, le village de Saint-Martin-des-Bois prisonnier d’une terreur qui s’accroissait de jour en jour. La peur avait envahi les cœurs, et l’ombre du doute s’étendait sur chaque maison, chaque famille. Le village paisible était devenu un lieu d’angoisse, où la lumière de l’espoir s’éteignait peu à peu, laissant place à un profond sentiment d’incertitude.