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maginer 5 hommes sont enfermes dans un bunker, pri

Author:unloginuser Time:2024/10/26 Read: 6501

maginer 5 hommes sont enfermes dans un bunker, prisonniers d’un kidnappeur

inconnu et ils viennent de

surmonter une inondation
dans la salle de bains. imaginer le reste de leur journee lorsqu’ils se remettent a ecrire car ils doivent ecrire un roman sous contrainte pour celui qui les retient prisonniers

La salle de bain était un champ de bataille. Des débris flottants, des murs ruisselants d’eau et une odeur âcre de moisi emplissaient l’air. Les cinq hommes, tous des écrivains de renom, se regardaient avec un mélange de colère et de fatigue. La tempête soudaine, une conséquence de la colère du kidnappeur, avait transformé leur sanctuaire souterrain en un piège aquatique.

“Bon, c’est réglé. On a survécu à l’apocalypse aquatique,” dit Jacques, l’écrivain à la barbe fournie, en essorant sa chemise trempée. “Maintenant, on a un roman à finir. Le type au haut-parleur nous a bien fait comprendre qu’il n’est pas du genre patient.”

Une ambiance pesante s’abattit sur la pièce. La menace du kidnappeur planait sur eux comme un spectre. Ils avaient été capturés il y a trois jours, et depuis, ils vivaient dans un état de confusion et de peur.

“Il faut se mettre au travail,” dit Antoine, le plus jeune du groupe, les yeux rouges de fatigue. “Il faut que ce roman soit une réussite. C’est notre seule chance de sortir d’ici.”

Le bunker, pourtant exigu, abritait cinq bureaux improvisés. Chaque homme s’installa à sa table, le regard sombre et l’esprit en proie au cauchemar de leur situation. Un silence lourd s’abattit sur la pièce, ponctué seulement par le tic-tac régulier de l’horloge et le bruit des stylos sur le papier.

Le roman, intitulé “L’Ombre du Bunker”, était une réflexion sombre sur leur situation, où chaque chapitre était un récit de leur vie avant la capture. Les mots coulaient sur le papier, chargés d’espoir, de peur et d’une rage contenue.

Pierre, l’écrivain au style flamboyant, se tourna vers ses compagnons. “On ne peut pas se laisser aller à la peur. Il faut se battre. On est des écrivains, on est des conteurs. On va les obliger à nous entendre.”

Leur travail devint une obsession. Chaque homme s’investissait dans l’écriture, comme s’il s’agissait d’un combat pour la survie. Ils mettaient leurs peurs, leurs rêves, leurs espoirs sur papier.

Le temps passa, et ils avancèrent dans le récit. Ils créèrent des personnages fascinants, des intrigues captivantes et un monde littéraire palpitant. Ils s’aperçurent qu’en dépit de leur situation, ils étaient en train de créer quelque chose de beau.

“Ce n’est pas juste une histoire,” dit Jean, le plus réservé du groupe. “C’est notre manière de lutter. C’est notre manière de résister.”

Leur travail les rapprocha. Ils riaient, ils discutaient, ils se soutenaient. Dans l’obscurité du bunker, ils avaient retrouvé une solidarité improbable.

Le jour où ils terminèrent le roman, une vague d’épuisement et de satisfaction les envahit. Ils avaient surmonté un défi colossal, tant physique que mental. L’écriture, leur arme, avait permis de dompter la peur et de trouver un semblant d’espoir.

“C’est fini,” murmura Jacques, le regard rempli d’une tristesse douce. “On a tout donné. Maintenant, on attend.”

Leur destin était incertain. Mais une chose était sûre, ils avaient tous été forcés de se regarder en face, de se découvrir et de se réinventer. Le kidnappeur les avait emprisonnés, mais il les avait aussi, sans le savoir, libérés.