Un flic d’une petite ville devient obsédé par
Un flic d’une petite ville devient obsédé par une affaire non résolue de 1978. Trois filles ont disparu après l’école et personne ne les a revues depuis. Puis, un jour, en 2008, trois filles portant les mêmes noms que celles de 1978 ont disparu. Le dossier est rouvert.
L’Écho du Passé
Le sergent Dubois, un homme aux yeux las et au front creusé par les rides du temps, observait le dossier poussiéreux. L’encre, jadis bleue, était maintenant d’un gris fané, comme les souvenirs qu’elle encapsulait. “L’affaire des Trois Disparues,” il murmura, un frisson parcourant son échine. 1978. Trois jeunes filles, Marie, Claire et Sophie, disparues après l’école. Une enquête bâclée, des pistes qui se sont évanouies dans le néant.
Depuis son arrivée à Saint-Michel, une petite ville perdue dans les collines verdoyantes, Dubois avait entendu les murmures, les légendes qui couraient sur cette affaire. Certains affirmaient que les filles avaient été enlevées par un homme étrange qui hantait les bois. D’autres, plus terrifiés, chuchotèrent des mots de sortilège et de malédiction.
Un jour, en 2008, le cauchemar de 1978 s’est réveillé. Trois nouvelles filles, portant les mêmes noms que les disparues, ont disparu. Marie, Claire, et Sophie. Le même âge, le même destin.
Le sergent Dubois, malgré le poids des années, se sentait soudainement jeune, vibrant d’une énergie nouvelle. Il devait trouver la vérité. Il se plongea dans le dossier, passant des nuits à déchiffrer les notes fanées et à revisiter les lieux du crime.
Un symbole bizarre, un triangle inversé gravé dans un arbre près de l’endroit où les filles avaient disparu, semblait le hanter. Il le retrouvait sur des graffitis, sur des vieilles pierres tombales, même sur les pages de son vieux grimoire de sorcellerie.
Le sergent découvrit un lien troublant entre les disparues de 1978 et celles de 2008. Toutes vivaient dans des maisons situées sur des lignes de ley, des lignes énergétiques terrestres, qui se croisaient au centre de Saint-Michel.
S’agissait-il d’une coïncidence, ou d’un signe ?
Le sergent Dubois était de plus en plus convaincu que la ville était sous l’emprise d’une force maléfique, une force qui se nourrissait de l’innocence des jeunes filles. Il avait l’impression de marcher sur un terrain dangereux, un terrain qui aspirait son âme.
La nuit, il était hanté par des cauchemars. Des visages pâles, des regards vides fixés sur lui, et le triangle inversé gravé dans ses yeux. Il se réveillait en sueur, le cœur battant à tout rompre, l’image des trois jeunes filles disparues gravées à jamais dans son esprit.
Le sergent Dubois, un homme qui avait toujours cru en la raison et la justice, se sentait déborder par la peur et l’incertitude. Il était pris au piège d’une enquête qui menait à des profondeurs obscures, à des vérités terrifiantes.
L’écho du passé résonnait dans ses oreilles, le rappelant à une vérité impitoyable : la ville de Saint-Michel était maudite, et il était le seul à pouvoir briser la malédiction. Mais il ne savait pas si sa détermination suffirait à conjurer le mal qui rôdait dans les ombres.
