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Un parc à thème abandonné reprend vie la nuit,

Author:unloginuser Time:2024/10/24 Read: 5753

Un parc à thème abandonné reprend vie la nuit, avec des manèges exploités par des esprits vengeurs.

Le Rire Maudit de Luna Park

Le soleil s’était couché sur la ville, laissant derrière lui une obscurité épaisse et suffocante. Le vent sifflait à travers les arbres, chuchotant des secrets oubliés. Dans les bois, au bord de la ville, se dressait un parc d’attractions abandonné, Luna Park, autrefois un lieu de joie et de rires, désormais un tombeau de béton et de métal rouillé.

Depuis des années, des légendes circulaient sur Luna Park. Des histoires de cris d’enfants perdus, de rires fantomatiques et de silhouettes étranges aperçues au milieu des manèges désaffectés. Personne n’osait s’aventurer dans le parc après la tombée de la nuit, car on disait que les esprits des visiteurs décédés y étaient piégés, torturés par une malédiction.

Un soir, un groupe d’adolescents, avides de sensations fortes et insouciants du danger, se sont aventurés dans le parc interdit. Ils étaient persuadés que les légendes n’étaient que des histoires pour effrayer les petits enfants.

Le silence était oppressant. Les manèges, autrefois colorés et animés, étaient maintenant couverts de poussière et de toiles d’araignée. La rouille rongeait les structures, les donnant l’impression d’être des squelettes de métal rouillés. L’air était lourd, imprégné d’une odeur de moisi et de décomposition.

Soudain, un rire aigu, glacial, s’est élevé dans l’air. Les adolescents se sont retournés, leurs cœurs battant à tout rompre. Ils n’ont rien vu. Mais le rire s’est intensifié, se transformant en un hurlement démoniaque qui semblait venir de partout à la fois.

Le manège “Le Grand 8” s’est mis en mouvement de lui-même, ses wagons grinçant sur les rails avec un bruit métallique effrayant. Un vent froid a soufflé, faisant vibrer les drapeaux déchirés qui ornaient les manèges. Des lumières vacillantes ont commencé à s’allumer, éclairant les visages déformés et terrifiés des adolescents.

Une petite fille, vêtue d’une robe blanche tachée de sang, a jailli d’un manège de chevaux de bois. Ses yeux étaient noirs et vides, son sourire macabre et cruel. Un des adolescents, terrifié, a tenté de s’enfuir, mais il s’est retrouvé piégé, la petite fille le suivant de près.

L’un après l’autre, les manèges se sont mis en mouvement. La musique grinçante d’une boîte à musique défectueuse s’est répandue dans l’air, ajoutant à l’atmosphère angoissante. Les adolescents, pris de panique, se sont dispersés dans le parc sombre, cherchant désespérément une échappatoire.

Le rire maléfique de la petite fille a résonné dans le parc, un signal de mort imminente. Un à un, les adolescents ont disparu, absorbés par l’obscurité et l’horreur.

La nuit a avalé les derniers vestiges du groupe, laissant derrière elle Luna Park, un monument de béton et de métal rouillé, hanté par les esprits vengeurs. Le rire maudit de la petite fille, le bruit des manèges qui tournent à jamais, et les fantômes des visiteurs disparus, ont continué à hanter le parc, rendant le silence de la nuit encore plus effrayant.

Et ainsi, Luna Park est resté un lieu de terreur, un rappel lugubre que les joies du passé peuvent se transformer en horreur et que les rires des enfants peuvent devenir des hurlements glaçants, éternellement piégés dans les entrailles du parc d’attractions maudit.