Une enfant fabrique son propre masque d’Hallowee
Une enfant fabrique son propre masque d’Halloween. Elle colle une mèche de ses propres cheveux sur son masque. Le masque prend vie et menace de s’emparer du corps de la jeune fille.
La nuit d’Halloween, l’air était épais d’excitation et de sucre d’orge. Dans une chambre éclairée d’une lueur blafarde, une fillette nommée Camille, âgée de dix ans, s’affairait à créer son propre masque. Elle avait choisi un masque de sorcière, ses yeux noirs perçants et son sourire narquois. C’était le masque parfait, à l’exception d’un détail : il manquait quelque chose pour le rendre vraiment effrayant.
Camille regarda son reflet dans le miroir. Un sourire malicieux illumina son visage. Elle prit une mèche de ses propres cheveux bruns, la coupa, et la colla sur le masque, juste au-dessus du front. C’était le détail parfait, une touche personnelle qui rendrait son costume unique.
Mais au moment où elle colla la mèche, une sensation étrange parcourut son corps. Un frisson, une vague de malaise. Elle sentit le masque se réchauffer contre sa peau, comme s’il respirait. Elle essaya de retirer la mèche, mais ses doigts étaient comme paralysés. Le masque semblait s’accrocher à sa main, une force invisible la maintenant captive.
Les yeux du masque se mirent à briller d’une étrange lumière rouge, et un sourire maléfique se dessina sur ses lèvres. Camille sentit un engourdissement s’emparer de ses jambes, puis de ses bras. Elle était prisonnière, incapable de bouger. Le masque semblait prendre vie, se nourrissant de son énergie.
“Tu es à moi maintenant, petite”, murmura une voix rauque et glaçante, provenant du masque.
La peur glaça le sang de Camille. C’était sa propre mèche de cheveux qui s’était transformée en un lien maléfique, un pont entre elle et le masque. La force du masque était immense, et elle sentait son corps s’affaiblir. Elle essayait de crier, mais aucun son ne sortait de sa bouche.
Elle regarda son reflet dans le miroir. Son corps était de plus en plus faible, le masque prenait le dessus. Son propre visage se déformait, se rapprochant dangereusement de celui du masque.
“Tu seras ma nouvelle forme,” chuchota le masque, sa voix de plus en plus forte, de plus en plus menaçante. “Nous ne ferons plus qu’un.”
Camille essaya désespérément de résister, mais il était trop tard. Le masque s’était emparé d’elle, de son corps, de son âme. Elle était devenue une simple marionnette, contrôlée par le masque maléfique qu’elle avait elle-même créé.
L’horreur était palpable, la peur s’accroissait dans l’air glacé. Dans la lueur blafarde de sa chambre, la jeune fille, autrefois pleine de vie, n’était plus qu’une ombre d’elle-même, un visage déformé, emprisonné dans un masque, incapable de s’échapper.
Le masque de sorcière, qui avait été créé pour amuser, était devenu une prison pour Camille. Son propre caprice l’avait condamnée à une vie éternelle dans l’ombre, le masque tenant son corps et son âme en otage. L’Halloween, qui avait été censé être une nuit de joie, était devenu un cauchemar, une tragédie sanglante pour une petite fille qui avait commis l’erreur fatale de confondre la magie avec la réalité.
