Login

Une vieille femme fait semblant d’être perdue e

Author:unloginuser Time:2024/10/24 Read: 4173

Une vieille femme fait semblant d’être perdue et demande à une jeune femme de l’aider à rentrer chez elle. Elle leur offre une tasse de thé et les drogue. Lorsque les femmes se réveillent, elles sont enchaînées au sous-sol. La vieille femme leur donne des outils et des planches pour qu’ils puissent construire leur propre cercueil. S’ils refusent, elle leur inflige de la douleur.

Le soleil déclinait, peignant le ciel d’orange et de violet, alors qu’Émilie marchait le long du chemin de terre battue. Elle rentrait de son travail à la librairie, une petite ville endormie perdue dans les collines verdoyantes. Soudain, une silhouette fragile se découpa devant elle, une vieille femme aux cheveux blancs et au visage ridé comme une feuille de papier froissé.

“Mademoiselle, je suis perdue,” dit la vieille femme, sa voix tremblante. “Pourriez-vous m’aider à retrouver mon chemin?”

Émilie, toujours prête à aider, accepta sans hésiter. La vieille femme lui indiqua une maison au loin, nichée au milieu d’un jardin sauvage et négligé.

“Je n’y suis pas loin,” dit la vieille femme, un sourire étrange illuminant son visage. “Mais je suis trop faible pour y aller seule.”

Une fois à l’intérieur, la vieille femme invita Émilie à prendre une tasse de thé. Le parfum chaud et sucré flottait dans l’air, un mélange étrange de camomille et d’un parfum acre et amer. Émilie, épuisée par sa journée, accepta sans méfiance. La dernière chose dont elle se souvient, c’est la vieille femme qui lui souriait d’un sourire glacial, ses yeux scintillant d’une étrange lumière.

Quand elle ouvrit les yeux, elle se retrouva dans un sous-sol froid et humide, les mains et les pieds enchaînés. À côté d’elle, une autre femme, jeune et terrifiée, était dans le même état. La vieille femme apparut dans l’ombre, un sourire cruel sur ses lèvres.

“Bienvenue, mes chères,” dit-elle d’une voix rauque. “Vous êtes maintenant mes invitées.”

Elle leur montra des outils et des planches empilés contre le mur. “Construisez vos cercueils,” ordonna-t-elle. “Et ne vous inquiétez pas, je vous aiderai à vous y glisser.”

Les deux femmes étaient horrifiées. Elles supplièrent la vieille femme de les laisser partir, mais elle ricana.

“Personne ne part de ma maison,” dit-elle. “Et vous n’avez pas le choix. Travaillez, ou souffrez.”

Les jours qui suivirent furent une torture. La vieille femme les surveillait constamment, les menaçant de douleur si elles ne progressaient pas assez vite. Elles devaient travailler sans relâche, le bruit des marteaux et des scies résonnant dans le silence glacial du sous-sol.

Chaque nuit, Émilie et la jeune femme se confiaient leurs peurs et leurs espoirs, mais elles savaient qu’il n’y avait aucun espoir de s’échapper. La vieille femme était une déesse impitoyable, sa maison un piège mortel.

Une nuit, la vieille femme apporta un cadeau macabre: un miroir. “Regardez bien,” dit-elle. “C’est votre destin. La mort vous attend.”

Émilie et la jeune femme se regardèrent dans le miroir. Elles étaient pâles, leurs yeux creux et leurs visages marqués par la peur. Mais il y avait aussi un éclair de détermination dans leur regard.

“Nous ne te laisserons pas gagner,” chuchota la jeune femme. “Nous allons nous battre.”

À partir de ce jour, elles travaillèrent avec une nouvelle énergie, utilisant leurs outils non pas pour construire leurs cercueils, mais pour trouver un moyen de s’échapper. Elles utilisèrent les planches pour renforcer la porte, les marteaux pour briser les chaînes.

Enfin, après des semaines de travail acharné, elles réussirent à s’échapper. Elles sortirent du sous-sol, fuyant la maison de la vieille femme et son regard glacial. Elles ne se retournèrent jamais, mais elles savaient que la terreur de cette nuit hanterait leurs rêves à jamais.

La maison restait vide, un monument silencieux à l’horreur. La vieille femme, vaincue, attendait patiemment ses prochaines victimes, la mort à son service, dans un sourire glacial et éternel.