histoire scato et pisseux horrible : L’odeur est
Author:unloginuser Time:2025/01/21 Read: 2252histoire scato et pisseux horrible : L’odeur est insoutenable. Un mélange de sueur aigre, d’excréments et de chair en décomposition emplit l’air épais du dortoir, où l’humidité colle à la peau comme une seconde crasse. Il n’y a plus d’espace sec, pl
Le long des murs noirs de moisissures, des matelas éventrés suintent de la crasse jaunâtre, imprégnés de fluides séchés et de parasites invisibles. Chaque nuit, les draps, s’ils existent encore, collent aux corps amaigris, trempés d’une sueur maladive ou d’urine incontrôlable. Certains ne se réveillent même plus, épuisés par la fièvre, engloutis par une torpeur dont ils ne sortent pas
Dans un coin, une femme gémit. Elle est recroquevillée sur elle-même, le ventre tordu par des crampes àLa dysenterie l’a prise comme elle en a déjà fauché d’autres. Sous elle, le matelas est trempé d’un mélange d’eau trouble et de diarrhée brune qui dégouline jusqu’au sol, se mêlant à la boue et aux déjectionsElle sait qu’elle ne devrait pas rester là, qu’elle souille tout autour d’elle, mais il n’y a nulle part où aller. À quelques pas de là, d’autres se tordent dans la même agonie, serrant leur ventre, les dents serrées sur des lambeaux de tissu pour étouffer leurs cris. Les latrines sont pleines à déborder, inutilisables depuis longtemps. L’odeur de merde stagnante est insupportable, mais plus personne ne s’en soucie vraiment.
Les rats, plus gras et plus hardis que jamais, fouillent sans crainte les amas de détritus et de restes alimentaires en décomposition. Ils rampent sur les corps fiévreux, attirés par les odeurs de plaies infectées et de sang coagulé. Parfois, on entend un cri étouffé : un rat a mordu un pied endormi, un doigt trop immobile.
Un enfant tousse violemment, projetant sur son drap déjà souillé une boue noire de bile et de sang. Sa mère, les yeux éteints, passe une main sur son front brûlant, mais elle ne pleure pas. Elle sait. Comme les autres avant lui, il n’atteindra pas le matin.
Et quand enfin la porte s’ouvre, laissant entrer une lumière blafarde et un air à peine moins vicié, ce n’est pas la délivrance, mais le début d’un autre cauchemar. Ceux qui peuvent encore bouger se traînent dehors, glissant sur leurs propres souillures, leurs vêtements en loques collés à leur peau par la sueur et la diarrhée séchée.
Le travail attend. La souffrance continue.
L’air était un mur. Un mur épais, gluant, composé d’une odeur si pestilentielle qu’elle rongeait les poumons et brûlait les narines. Sueur aigre, excréments, chair en décomposition – un cocktail infernal qui saturait le dortoir, transformant l’humidité en une seconde peau crasseuse. Il n’y avait plus d’espace sec, plus un seul recoin épargné par la putréfaction.
Des matelas éventrés, comme des entrailles ouvertes, exsudaient une crasse jaunâtre, imprégnée de fluides séchés, d’une saleté qui semblait vivre sa propre vie, grouillant de parasites invisibles à l’œil nu. Les murs, noirs de moisissures, respiraient la maladie. Chaque nuit, les rares draps restants, collés aux corps amaigris, témoignaient de la sueur maladive et des urines incontrôlables. Certains ne se réveillaient plus, épuisés par la fièvre, engloutis par une torpeur sans fin, un sommeil éternel et froid.
Dans un coin, une femme gémissait, recroquevillée sur elle-même, le ventre tordu par des crampes atroces. La dysenterie, cette faucheuse implacable, l’avait prise comme elle en avait déjà emporté tant d’autres. Sous elle, le matelas était imbibé d’un mélange d’eau trouble et de diarrhée brune qui dégoulinant jusqu’au sol se mêlait à la boue et aux déjections innommables. Elle savait qu’elle ne devait pas rester là, qu’elle souillait tout autour d’elle, mais il n’y avait nulle part où aller. Autour d’elle, d’autres se tordaient dans la même agonie, serrant leur ventre, leurs cris étouffés par des lambeaux de tissu rongés par la maladie. Les latrines, débordantes, inutilisables depuis des jours, exhalaient une odeur de merde stagnante insoutenable, une odeur que personne ne remarquait plus.
Les rats, gras et audacieux, fouillaient sans crainte les amas de détritus et de restes alimentaires en décomposition. Ils rampaient sur les corps fiévreux, attirés par l’odeur des plaies infectées et du sang coagulé. Parfois, un cri étouffé perçait le silence : un rat avait mordu un pied endormi, un doigt trop immobile.
Un enfant toussa violemment, projetant sur son drap déjà souillé une boue noire de bile et de sang. Sa mère, les yeux éteints, lui passa une main sur le front brûlant, mais elle ne pleura pas. Elle savait. Comme les autres avant lui, il ne verrait pas le matin.
Enfin, la porte s’ouvrit, laissant entrer une lumière blafarde et un air à peine moins vicié. Ce n’était pas la délivrance, mais le prélude à un autre cauchemar. Ceux qui pouvaient encore bouger se traînèrent dehors, glissant sur leurs propres souillures, leurs vêtements en loques collés à leur peau par la sueur et la diarrhée séchée.
Le travail les attendait. La souffrance continuait. Et l’odeur, cette odeur infernale, persistait, un héritage nauséabond de la nuit passée et une promesse pour celle à venir.