Merlin l’enchanteur doit trouver qui a kidnappé

Le Mystère du Lapin de Pâques

Le soleil matinal caressait les toits de Camelot, illuminant les fenêtres de la forteresse d’une douce lumière dorée. Merlin l’enchanteur, assis dans son laboratoire, sirotait une infusion de fleurs de pissenlit, son regard perdu dans la fumée qui s’élevait de sa tasse. Le calme matinal fut brisé par un coup violent à la porte.

C’était Arthur, le visage décomposé. “Merlin,” lança-t-il, “une catastrophe! Le lapin de Pâques a disparu!”

Merlin leva les yeux, l’inquiétude se lisant sur son visage. Le lapin de Pâques, une créature magique qui livrait des œufs en chocolat aux enfants de Camelot, était un symbole de joie et de bonheur. Sa disparition était une tragédie.

“Ne t’inquiète pas, Arthur,” dit Merlin en se levant, “Je vais retrouver ce lapin et faire en sorte que Pâques se déroule comme prévu.”

Merlin se lança dans une enquête minutieuse. Il interrogea les enfants, mais personne n’avait rien vu. Il visita les fermes alentour, mais le lapin n’était pas là. Il consulta même les esprits de la forêt, qui ne pouvaient rien dire.

Le désespoir commençait à gagner Merlin. Pâques approchait à grands pas, et le lapin était toujours introuvable.

C’est alors que Merlin remarqua une trace étrange sur le sol, près du jardin du roi. Une empreinte de pas, mais pas d’un humain. Elle était petite, mais d’une forme bizarre. Merlin reconnut l’empreinte d’une créature magique, une créature que seul un sorcier pouvait identifier.

Le cœur battant, Merlin suivit la piste jusqu’à une caverne cachée derrière les murailles du château. Il l’ouvrit et trouva, à l’intérieur, un lapin blanc enfermé dans une cage.

Mais ce n’était pas le lapin de Pâques! C’était un simple lapin sauvage, endormi et effrayé.

Une idée commença à prendre forme dans l’esprit de Merlin. Il se souvint de la rumeur qui circulait depuis quelques jours, celle d’une sorcière qui vivait dans la forêt voisine et qui était connue pour son amour des lapins.

Merlin se rendit à la cabane de la sorcière, où il trouva une jeune femme aux cheveux rouges et aux yeux verts perçants. Elle le fit entrer et lui offrit une tasse de thé.

“J’ai entendu dire que vous cherchiez un lapin,” dit la sorcière avec un sourire narquois. “Je possède une collection de lapins assez impressionnante, mais malheureusement, le lapin de Pâques n’en fait pas partie.”

Merlin réalisa alors que la sorcière ne cherchait pas à voler le lapin pour sa collection. Elle l’avait capturé pour quelque chose de plus sinistre.

“J’ai besoin de votre aide pour sauver Pâques,” supplia Merlin.

La sorcière rit, un son rauque et glacial. “Il est trop tard, Merlin. J’ai besoin du lapin de Pâques pour un rituel. Son énergie magique me permettra d’acquérir un pouvoir immense.”

Merlin comprit alors le danger. Il fallait agir vite. Il utilisa sa magie pour désarmer la sorcière et la neutraliser. Il retrouva le vrai lapin de Pâques, qui s’était échappé de la caverne et avait cherché refuge dans la forêt.

Le lapin, épuisé et apeuré, fut ramené à Camelot, et Pâques fut sauvé. La sorcière, impuissante, fut enfermée dans la tour du château.

Merlin, épuisé mais satisfait, regarda les enfants s’amuser autour du lapin de Pâques. Il avait encore une fois sauvé Camelot du danger, et avait appris que la magie n’est pas toujours une solution, mais que la confiance, l’amitié et le courage sont les plus puissants des sortilèges.