Login

decrire comment un auteur perdu dans ses pensees,

Author:unloginuser Time:2024/10/17 Read: 4625

decrire comment un auteur perdu dans ses pensees, revient dans la realite dun bunker dans lequel il est enferme avec d’autre auteurs a cause d’un bruit. imaginer de quel genre de bruit il peut s’agir

Le stylo de Gabriel traçait des lignes erratiques sur le papier, son regard perdu dans le néant, son esprit balloté par les courants de son dernier roman. Il était plongé dans une intrigue complexe, un labyrinthe de mensonges et de complots, où chaque personnage cachait un secret et où chaque mot pesait lourd.

Il n’avait plus faim, ni soif, ni sommeil. Le temps, dans le bunker, n’existait plus. Les journées se confondaient, le rythme imposé par l’obscurité et le silence, ponctués par les rares moments de lumière artificielle.

Soudain, un son sourd, métallique, fendit l’air, le projetant brutalement hors de son univers fictif. Il leva les yeux, surpris, son cœur battant à tout rompre. Ce son, une sorte de grincement qui résonna dans les murs de béton, avait quelque chose de sinistre, d’inquiétant. Il se leva d’un bond, l’angoisse serrant son estomac.

Il ne fut pas le seul à être réveillé. Un murmure, une toux, puis une autre, se propagèrent dans le bunker. Les autres auteurs, enfermés comme lui dans cette cage de béton, avaient également entendu ce bruit étrange.

“Qu’est-ce que c’est ?” chuchota Pierre, un auteur de romans policiers, son visage pâle éclairé par la lueur vacillante d’une lampe de poche.

“Je ne sais pas,” répondit Gabriel, son regard scrutant les ombres qui dansaient sur les murs.

Le bruit s’était arrêté aussi brusquement qu’il avait commencé, laissant derrière lui un silence encore plus oppressant. Mais la peur était ancrée dans leurs cœurs, un serpent froid qui s’enroulait autour de leurs pensées.

“Il faut qu’on aille voir,” proposa Marie, une romancière connue pour ses thrillers psychologiques.

Ils sortirent de leur petit coin du bunker, se regroupant au centre de la pièce, armés de leurs lampes de poche, la peur les tenant ensemble comme un fil fragile.

L’atmosphère était lourde, l’air épais de tension. Gabriel remarqua une fine fissure qui s’était formée sur l’un des murs, un stigmate de l’inconnu qui s’était invité dans leur prison.

“C’est peut-être une fuite,” hasarda Jean-Pierre, un auteur de science-fiction, son visage marqué par le doute.

“Ou quelque chose d’autre,” murmura Marie, son regard froid et perçant.

Ils se dirigèrent vers l’extrémité opposée du bunker, où se trouvait une porte massive, verrouillée de l’extérieur. C’était la seule sortie, et la seule connexion au monde extérieur.

Alors qu’ils s’approchaient, un nouveau bruit, un craquement sourd, se fit entendre, cette fois provenant de la porte. Un frisson glacial parcourut l’échine de Gabriel.

“Quelqu’un est là,” siffla Marie, son regard noir et profond.

Ils se tenaient là, immobiles, le cœur battant à tout rompre, prisonniers de leurs propres peurs, attendant que le mystère se dévoile.